Le beau craquage
La fatigue, la perte de sens, l’ensemble des facteurs extérieurs inexistants physiquement mais aussi les pensées imaginées, matérialisées en messages reçus par le biais de cette extension électronique au bout de nos doigts, unique outil de socialisation, génèrent, en notre fort intérieur, l’anxiété et le tourment. Notre esprit atteint, il contamine, comme l’effet d’une bombe à retardement, notre enveloppe corporelle.

A ce moment précis, le corps possède notre tête, à l’image d’une intrusion violente résonnant même telle une vengeance. Méprise ta santé mentale alors ton corps te méprisera en retour : cercle vicieux et interminable menant à la dépréciation de notre propre être. Or, le corps est intransigeant face à la difficulté de la quête de l’équilibre mental. Cette stabilité demeure dans l’interaction de nos pensées intérieures et ce que nous laissons rentrer de l’extérieur. Eliminer le surplus d’informations inutiles, dans un monde toujours plus dispersé et multiple, où ne rien faire et ne rien penser sont des crimes, est un vertueux exercice. Et si nous nous posions pour trier, filtrer et jeter ce flux incessant, comme lorsque nous rangeons et nettoyons notre chambre. Après, il sera temps peut-être de traiter un par un les impératifs mais aussi se rappeler les petits bonheurs de notre vie. Cherchons ce qui nous fait du bien, au sens épicurien, et soulageons, au plus vite, les devoirs impactant négativement nos pensées. Enfin, nous ne pouvons pas oublier de se rappeler que cela n’a aucun sens : aucunes suprématie des actes et des pensées, aucunes règles… Alors élaborons tout ceci avec la plus grande douceur, sans une once de culpabilité. Menons une vie profonde avec légèreté.
Ajouter un commentaire
Commentaires